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VÉLOMOBILE. le résumé du résumé

rubriques incontournables... incontournables je l'affirme; je tente sans succès de les résumer mais il faut en expliquer un minimum, sinon, vous ne comprendrez sans doute pas ce que on a à attendre d'une vélo...
 #endurance et comment l'insuffisant cardiaque, le sédentaire, et le sportif de haut niveau se ressemblent
#fatigue_differente vous ne le savez sans doute pas: ce que vous appeliez la fatigue c'est autre chose!
#soyons_realistes faut t'il tenter l'expérience de partout pour le moment
 #litanie de la campagne envahie par les voitures
#ou_quand_comment l'essayer, l'utiliser, la promouvoir
 

la vélo mobile,
La voiture électromusculaire légère optimisée pour

-  les trajets qui seraient trop aléatoires en vélo pour les diverses raisons évoqués
besoin de transporter des affaires, un enfant, intempéries, présences de côtes importante, effort trop intense, variation de fatigue passagère, pluie, froid...
mais pas assez longs pour justifier d'utiliser une voiture conçue pour faire 500km d'autoroute sans pause... (ce genre de véhicule qui sert une fois sur deux à faire moins de 3 kilomètre!)
Ces trajets sont, en général ceux qui imposent d'avoir une voiture: les trajets quotidiens que l'on fait: 10km par ci, 15 par là, 2 ou 3 par ci et par là, et qui finissent à eux seul à faire l'essentiel de la pollution, des nuisances et des frais de la voiture... (les frais, ceux que l'on paye aussi indirectement, votre environnement, le paysage, dégradé...)
- Les trajets qui suppriment actuellement les occasions de s'entretenir physiquement:
Dans un tel mode de vie qui est le nôtre en l'an 2000 et des brouettes, on reste trop assis, et cela n'est que plus vrai non pas dans le cas de la société urbaine (centre ville qui est "privilégié" où les gens marchent encore un peu pour faire le leur course), mais pour l'immense majorité des gens qui habitent soit à la campagne, soit près d'une petite ville, dans ces zones qui concernent de plus en plus de gens, où l'on vit comme un citadin exilé dans une "campagne dortoir", la voiture faisant le lien entre la cour de la maison et la cour de la  "boite", sans aucun problème pour se garer...  Le seul endroit où l'on marche est... les supermarchés!

la vélomobile serait donc en plus d'un engin de "remise en forme" une "voiture quotidienne de proximité" car "proximité" en zone périurbaine à tendance rurale isolée signifie souvent 10km pour aller chercher le pain! trop loin pour aller à pieds, et même en vélo (avec paniers et sacoche où mettre les affaires), surtout si il ne fait pas un temps idéal

Qu'est ce que c'est au juste?
Partons des exemples sur ce qui existe déjà depuis des années:
Les vélomobiles sont en fait des tricycles
cette base existe déjà sou une forme dépouillé... ils offrent l'avantage de ne pas avoir une vitesse obligatoire minimale qui oblige un effort parfois trop violent en vélo (monter une pente à 8km/h exige plus de 200 watts si on désire rester "en vélo"), on peut alors monter sans se fatiguer, à 4 ou 3, ou 2 km/h si il le faut avec beaucoup de bagages, d'où un intérêt en très grande randonnée.
ils servent aussi en situation où le vélo serait casse gueule, l'hiver sur route verglaçée par exemple.

Des tricycles pourvus d'un carrenage qui ajoute de la performance aérodynamique et aussi une protection des intempéries prennent avantage sur le vélo, même le vélo couché, sur le plat: de 33 km/h on passe à 45 voir 50, et les vitesses à plus de 35 km/h demande juste un léger effort. La version quadricyle est rare: elle est moins performante car plus lourde et moins aérodynamique.

sans régulation électrique, les inconvénients majeurs?
Un tel engin est très satisfaisant sur le plat, mais possède un moins bon rapport puissance/poids qu'un vélo, ce qui le ralentit en côte. Il dispose en fait des caractéristiques dynamiques des trains: roule très bien, peu de puissance sur poid (1.5 à 3 watts/kilo, comme les trains), ou grande inertie par rapport à la puissance. Mais il est rare de trouver des routes conçues comme des voies ferrées: il est rare de disposer d'un parcours idéal, il est peu fréquent de rouler sur le plat à la vitesse voulue, souvent supérieure à 30, dangereux de se laisser descendre très vite: l'effort est donc concentré sur les accélération et les côtes et irrégulier, et on ne profite que rarement des capacités de vitesse ailleurs que sur les grandes routes lisses, routes envahies de voitures.

l'idée est donc de motoriser le véhicule pour résoudre TOUS ces problèmes: gestion d'effort, de l'inertie, régulation de vitesse.

La twique est un exemple de voiture électrique qui permet le pédalage facultatif.

Mais là où notre projet diffère de ce qui a déjà été fait, c'est sur l'idée de profiter de l'association électrique musculaire pour permettre d'excuter tout en roulant un plan de remise en forme basé sur l'acquisition d'une grande puissance en endurance aérobie, et de faire au mieux pour récupérer l'énergie...
même si le rendement global est de 60% (40% d'énergie mécanique perdue en multiples conversions), sur un engin plus lourd (compter 20 kilos de plus qu'un engin "vide"), il faut insister que respecter un tel plan d'entraînement permet en général de DOUBLER la puissance moyenne en endurance, et parfois, de perdre pas loin de 20kg de masse corporelle.
on a divisé au départ par 1.4 le rendement, mais on a multiplié par 2 la performance du pédaleur, sans compter la durée d'effort possible!
résultat: à terme la vélomobile devient plus efficace. Et de plus, le pédaleur est du même coup apte à tous les autres sports d'endurance!
Enfin, il y a les règles de physique simple qui expliquent que éviter la lenteur en côte est plus rentable que de gagner de la vitesse sur le plat, en temps de trajet et en dépense globale d'énergie. le stockage d'énergie permet d'utiliser stratégiquement, temporairement, bien plus que la seule puissance humaine, là ou c'est rentable: en côte, le double de puissance c'est en effet 2 fois plus vite, au lieu de 1.3 fois plus vite sur le plat. Le gain de temps se fait donc sur les côtes.
 

Les principes de base de cette idée
- permettre un effort à la dose voulue, régulier et sans coupures, l'effort peut être maintenue à l'arrêt, ce qui évite de perturber une séance d'endurance. Cette condition: faire des paliers d'efforts calibrés et réguliers sans pause est d'un enjeu CAPITAL... cela permet d'une condition physique moyenne de tripler ses capacités à brûler les graisses, de doubler la puissance disponible sur une à 2 heure, et de gagner plus de 50% sur la puissance maximale au test d'effort, tout en perdant tous les kilos superflus.

- permettre un freinage récupérateur d'énergie, sur le plat quand le réseau contraint à aller doucement, et en descente.
- gagner du temps sur les côtes: naturellement les côtes font tant perdre de temps qu'elles sont la cause de la perte de vitesse moyenne: aller 2 fois plus vite en côte gagne énormément de temps, et aller à 20km/h au lieu de 10 est techniquement facile, plus facile que d'aller à 60 au lieu de 30. Il n'y a pas de pertes: en effet, à 20 km/h, la résistance de roulement est négligeable. La résistance due à la côte n'est pas une perte d'énergie!!! c'est un transfert en énergie potentielle (E= mgh). C'est de l'énergie réutilisable (celle qui vous propulsera à la prochaine descente, ou rechergera à nouveau les batteries si on se freine dans cette descente pour éviter une survitesse, et également l'abandon dans l'air (frein naturel) de cette énergie.

Cette idée, a toujours été rejeté jusqu'en 2004-2005: l'intérêt de réguler l'effort n'a pas été compris des sportifs ordinaires car
- ils n'en ressentent pas le besoin,
- c'est techniquement plus compliqué
- c'est "bizarre" de faire des efforts même en descente et en attendant aux feux rouges
- pour le sens commun moins on pédale de temps moins on est fatigué: les notions de fractionné anaérobie d'endurance aérobie et de travail de la lipolyse sont floues.  principes_de_condition_physique.html
C'est donc les deux extrêmes absolus qui se sont intéressés
- enfin, la plus viscérale des raisons: c'est plus un tricycle mu directement par l'énergie musculaire alors... (si!, si on se met en prise directe, et on peut éventuellement imaginer un système amovible)

Qui serait intéressé?

Les sportifs "de haut niveau": je dis "haut niveau" par ce qu'ils visent, à 10% près la puissance des athlètes inscrits dans des grande épreuves: ils souffrent "d'insuffisance cardiaque à 400 watts", ils se sentent essouflés pour l'effort qu'ils voudraient pouvoir faire pour semer les autres! mais il faut pouvoir le tenir et cela implique d'abord une capacité cardio vasculaire très élevée. De plus, il est essentiel de calibrer certains efforts qui servent à récupérer d'efforts plus violents.
Pour cela, il faut s'entraîner, essentiellement à la moitié de cette puissance (à 55% du possible absolu sur 6 à 7 minutes) pour cumuler dans le temps une intensité qui solicite toute de même les trois quart de la puissance du système cardiovasculaire.
Possible absolu? un test d'effort très éprouvant qui se prépare une semaine à l'avance.
La performance qui sépare les premiers des derniers est assez faible (en watts: moins que la puissance d'une dynamo de vélo!) , alors c'est la qualité de l'entraînement, le ciblage d'une zone étroite et calculée qui compte, pour faire le plus possible de progrès: l'athlète de haut niveau doit calibrer les séances d'endurance et de musculation sur des pourcentages et durées précises: cela nécéssitte assez souvent une pratique en salle sur machine ergométrique, ou sur des circuits, ou en bateau avec des moyens de mesure, voir même des prises de sang pour en avoir le coeur net au sujet des lactates (en mesurant seulement la fréquence du coeur on en a pas tout à fait le coeur net). Respecter le plans d'entraînement (exemple de plan voir  http://avironplaisirpassion.free.fr/technique/l-entrainement_dossier_expres/planning_aviron_seniors_2005-2006.html  )
tout en recyclant des trajets utilitaires est impossible "dans la vie", ou très contraignant: c'est pour cette raison d'ailleurs que les pistes cyclables et voies vertes ne sont pas utilisés par les cyclo sportifs qui voudraient faire leur sport dans une logique de compétition: elles ne permettent pas de maintenir l'entraînement.

mais quel est donc l'intérêt de la compétition? c'est tout de même par le biais de l'entraînement de trouver des méthodes qui "marchent"... mais attention: là où il n'y a pas de fric en jeu: c'est pourquoi je me base sur l'aviron qui est un sport technique, où les comparaisons sont faciles, les conditions assez déterminées mathématiquement, là où l'on trouve des athlètes agés (certains persistent à faire les test d'effort et les coursesr au dela de 50 ans) et où l'usage de machines ergométriques, toutes du même modèle et ce depuis des années, est répandu dans le monde.

Les insuffisants cardiaques, ils se sentent essouflés pour les efforts qu'ils voudraient pouvoir faire! ils ont en fait le même problème que les sportifs de haut niveau sauf que l'objectif est ici de pouvoir tenir une puissance qui leur permet au moins de pratiquer le moindre sport et de réguler leur poids (au moins 100 watts à 75Kg), sont insuffisants cardiaque ceux qui le sont médicalement, mais aussi, un grand pourcentage, je dirais même nonante pour cent de la population désadaptée à l'effort à cause du monde bani yollique. Ils sont concernés par la régulation d'effort (le pédalage à puissance constante) pour viser une zone alors très étroite chez eux, qu'un sport ordinaire fait toujours rater: la zone d'endurance aérobie, zone qu'il faut "activer" 30 ' à 1h par jour.

Importance de l'endurance aérobie.
Dans cette configuration d'effort, l'organisme n'utilise qu'une molécule de glucose pour faire 2 ATP (c'est 19 fois plus efficace que dans le cas des efforts "d'urgence" (ATP est molécule de transport énergétique au sein des cellules), et tous les ingrédients de l'énergie sont stables: le sang circule au débit adapté à la demande d'oxygène (fréquence cardiaque), la ventilation pulmonaire est ajustée, et il est extrait des réserves (lipides et sucres divers), autant que il est prélevé dans les muscles et le sang.

L'endurance aérobie met en jeu tant de systèmes (coeur, poumons, réactions chimiques complexes) qu'elle ne démarre pas immédiatement. Il faut donc un certain temps de mise en oeuvre, et un certain entraînement pour que tous les composants de l'organisme soient bien accordés entre eux.
Toutes les variations que voici
- début d'effort
- augmentation d'intensité
- dépassement des capacité
sont gérées par le mécanisme d'urgence: qui demande 38 molécules de glucose pour 2 ATP. Ne recourir donc qu'à ces mécanismes de production d'énergie par des séries d'effort irréguliers et sans cesse coupé est donc, métaboliquement 19 fois plus couteux. Bien sur c'est pas aussi simple car on recycle toujours une part des déchets, mais cela ajoute quand même de la fatigue et du mal être, car ces déchets sont acides et difficiles à recycler. Si on les recycle mal c'est les courbature, et si on atteint des taux d'acides trop grands, c'est l'acidose La souffrance de l'acidose est telle que l'effort est interrompu, mais si il est poursuivi c'est la mort. Une lègère acidose chronique (genre sportif du dimanche qui gère mal) entraine des problèmes cardiaques et musculaires, articulaire aussi. C'est pour cela que si on réussi à faire des trajets en endurance aérobie, on se fatigue pas plus, ou moins alors qu'on produit bien plus d'énergie, et aussi que l'on brûle véritablement bien plus de graisses et sucres. Il est aussi important de savoir que on évite aussi les problèmes d'hypoglycémie, en effet, pour la même puissance on demande 19 fois moins de glucose quand on entretient cette puissance, par rapport à quand on démarre!

J'essaie de représenter cette notion en image pour éviter encore un baratin de 30 pages.


légende: critère puissance
repos--- (pas assez pour progresser)
 endurance ==
trop dur++++ (effort anaérobie pour compléter la puissance accumulation d'acide, trop pour le coeur)
  quand on va vers la droite:  ------> puissance croissante

De surcroît il y a un temps de réponse.
Le début d'effort correspond à une mise en place, après 15 à 20 secondes d'utilisation du stock d'ATP (vecteur énergétique des cellules) dans l'urgence d'un métabolisme de remplacement d'ATP sans oxygène mais qui acidifie l'organisme , puis d'un métabolisme stable: quand l'oxygène et les sucres sont fournis au fur et à mesure par la lipolyse, la glycolyse, la ventilation pulmonaire, le coeur... et enfin après la coupure, une période de retour au calme.
Si l'effort est trop violent, la stabilisation se fait vers 90 à 100% de la capacité maximale d'utilisation de l'oxygène (VO2 max): le mécanisme anaérobie ajoute la puissance manquante

légende: critère temps écoulé
repos--- (pas assez pour progresser)
 endurance == effort stable
++++ (effort anaérobie pour compléter la puissance TANT QUE le système cardiovasculaire n'a pas atteint la stabilité accumulation d'acide)
...... récupération (remise à niveau des réserves d'ATP et de la concentration en oxygène sanguin)
  quand on va vers la droite:  ------> temps

comparaison entraîné non entraîné

  quand on va vers la droite:  ------>puissance croissante
non entrainé
--==+++++++++++++
entraîné
------------------------===============++++++

quand on va vers la droite:  ------> temps
non entraîné
repos-------|effort--modéré-------------|repos-----------------------
____________++++++++++++++++++++++======......................_______

entraîné
repos-------|effort---modéré------------|repos-----------
____________+++++++======================....._____________
 

sportif de haut niveau: besoin de "cibler" des séances: 80% du temps dans "1" (travail de l'endurance fondaentale, 15% dans "2" (travail de la puissance aérobie), 3% dans "3" (travail au seuil aérobie-anaérobie, 2% dans 4 et 5, et 6 (travail de la puissance maximale sur les efforts de sprints, tolérance à l'acide lactique, force musculaire...)
  quand on va vers la droite:  ------> puissance croissante
------------------------=1=|=2=|=3=|==4+|+5++++6+++|
 
 

Le non entraîné est dans cette configuration
  quand on va vers la droite:  ------>puissance croissante
--==+++++++++++++

  quand on va vers la droite:  ------>temps
repos-------|effort--modéré-constant----|repos-----------------------
____________++++++++++++++++++++++======......................_______

possède une zone d'endurance (==) étroite (dure à viser) et faible (tentation d'aller au dessus)
et sur le  sur le critère  du temps écoulé il est cumulé pas beaucoup de temps en endurance stable ( ======)
et pire encore, il y a beaucoup de ++++++++++++ par rapport au ======, donc accumulation d'acide lactique.

Puissance relative des êtres humains.
Utilisable en pratique: la moitié de la puissance maximale que l'on mesure sur un test de 5 à 8mn.
Si l'effort est trop intense, la stabilisation se fait vers 90 à 100% de la capacité maximale d'utilisation de l'oxygène (VO2 max= puissance aérobie maximale): le mécanisme anaérobie ajoute la puissance manquante: on "est dans le rouge", car à cause de l'accumulation d'acide, on arrive à la défaillance dans une échelle de temps allant de 3 minutes à 15 secondes suivant de combien on dépasse sa puissance aérobie. Le non entraîné disposant d'une faible puissance aérobie, aura donc tendance pour des efforts normallements modérés à être "dans le rouge". On parle souvent de seuil pour désigner l'intensité d'effort qui correspond à 4 milimoles de lactates par litres. concrêtement, c'est à partir de là qu'on commence à avoir des problèmes musculaires et cardiaque si on continue trop longtemps au dessus.
non entraîné

---- trop faible pour déclencher ou entretenir l'adaptation à l'effort
==== zone d'endurance
idéal propulsion musculaire quotidienne plus de 2h limite inférieure de la zone ===
idéal propulsion musculaire quotidienne 20' OO
***** zone de compétition longues
+++++ efforts trop intenses pour être maintenus plus que quelques minutes

non entrainé
-------=====OO=====+++++++++++++
entraîné
------------------------======OO=======***********++++++
--------1--------2--------3--------4--------5--->watts/kilos

Si on étudie le spectrogramme d'une population sportive, en voici les signatures
les femmes

à gauche: puissance/poids maximum sur 7 à 8' en watts/kg = 100% effort environ
en haut, poids

ici les femmes et ensuite les hommes, inscrits au test ergométrique sur une distance de 2000m (représente 6 à 8' d'effort maximal).
La puissance maximale est ici traduite en rapport puissance/poids, 1.8 fois supérieure en pratique à l'effort confortable au quotidien, 1h par jour, et 1.3 fois la puissance "au seuil" qui est celle de la limite de l'endurance en compétition longue (genre le "une heure").
Les hommes

ces données sont tirées du test ergométrique de l'année 2003 de la fédération française d'aviron
à gauche: puissance/poids maximum sur 6 à 8' en watts/kg = 100% effort environ
en haut, poids

Gestion des efforts
Dans un moyen de propulsion musculaire classique on a généralement ce type de séquence
repos/effort de durée indéterminée intense (presque toujours au dessus su seuil si il perdure)/repos relatif/effort long mais irrégulier/repos par arrêt/redémérage brusque,effort de durée indéterminée intense...
il n'y a presque JAMAIS, à la fois suffisement longtemps et à la bonne intensité, d'effort stables donc d'endurance aérobie, de ce fait, même avec 20000km de vélo par an parfois, on ne parvient pas à cumuler, ne serait ce qu'un quart d'heure par jour dans la bonne zone. On ne progresse pas, ou peu en endurance aérobie, c'est ce qui explique que la plupart des cyclistes passionés, n'ont pourtant vers 35 à 40 ans, même en faisant des dizaines de miliers de kilomètres que 130 à 150 watts en endurance au lieu de 250 à 300 qio seraient normal avec un tel cumul de pratique.... vu comme ils roulent, les performances des "bons" leur paraissent totalement irréalistes, c'est carrément le double! Or, si ils ne peuvent pas souvent devenir compétitifs, la plupart des gens peuvent approcher à peu de chose près (différence de -20 à -10%), avec moitié moins de temps d'entraînement que les athlètes, très intéressant pour se faire plaisir: ça donne des sensations similaires, et les performances sont largement supérieures à celle de bien des kilométrivores voraces.

De cette explication que je voudrait la plus simple possible il ressort que remettre en état le non entraîné, dont la zone d'endurance aérobie est difficile à viser, et dont le temps pour arriver à une situation stable que l'on peut qualifier "endurance aérobie" rend obligatoire le calibrage d'effort et les séances sans coupures. C'EST une rééducation fonctionelle!!!

mais généralement on a idée que le sport c'est une question de volonté, de "s'accrocher", de bien "se faire mal" pour progresser, d'avoir "la niaque", de "se défonçer"... en bref "de forcer"...
NON!!! il faut justement se contraindre à ne pas forcer!

C'est pour cette raison que le sédentaire et l'insuffisant cardiaques échouent dans le sport: partant de leur condition, ils ne progressent qu'un peu: 30% de plus par rapport à pas grand chose, et restent "coincés" dans la médiocrité, et souvent ils se sont abîmés en malmenant leur organisme. l'age venant, la puissance est rognée par la baisse de fréquence cardiaque maximale et on arrive à 50 ans à ne plus pouvoir marcher dans la moindre pente sans s'essoufler. Mais en ciblant la bonne zone et en y cumulant suffisement de temps, c'est le double ou le triple de progrès qui viennent presque par surprise. Ensuite
faire de l'aviron, du vélo, de la marche en montagne, même au dela de 70 ans est alors tout à fait possible.

seulement voilà, il faut passer par cette étape de cumul d'endurance aérobie dans la bonne zone pour permettre ensuite une réelle pratique sportive. C'est ici l'idée de base principale: la vélomobile électrique hybride est d'abord une voiture électrique qui sert de banc de remise en forme. à ce stade, la participation en énergie du conducteur est faible: l'énergie électrique pompée ailleurs par tous les moyens (réseau, et solaire) permet toutefois un déplacement viable...

une fois rééduqué, le vélomobiliste connaît une seconde vie
- il peut alors "attaquer" le sport: il a la base d'endurance pour suivre les entraînements réellement prévus pour la compétition, il peut aussi faire des sports complémentaires sans risque de "se faire mal"  il peut se "faire plaisir" sur les autres sports de tout type, il ne sera plus essouflé.
- il fournit une grosse puissance à sa vélomobile: elle devient efficace

Et le sportif de haut niveau?
il est contraint à respecter des paliers d'efforts calibrés: donc d'aller passer l'hiver généralement sur des machines ergométriques. Il doit surveiller ses chronos, et sa fréquence cardiaque, et cela prend du temps: à la pratique s'ajoute le temps de trajet pour aller là où est possible de pratiquer.
Le plus long et le plus contraignant étant le cumul d'endurance aérobie, il trouvera salutaire de recycler "en séances aérobies calibrés" la plupart de trajets qui auraient été parfois néfastes à sa condition: le vélo ordinaire par exemple peu ajouter un excès d'efforts fractionnés lors d'une préparation à une performance...
La vélomobile serait donc alors une machine ergométrique roulante! il devient alors facile d'inclure dans l'utilitaire quotidien ce qui sinon prend presque tout le temps de loisir du sportif de haut niveau. dans le cas idéal, celui qui habite à 30 minute de vélomobile de son  travail (environ 15 kilomètres), fera alors 1h d'endurance aérobie par jour, et aura quasiment obtenu sa base d'endurance, il aura juste à complèter par le reste.
On peut aussi imaginer un programme plus poussé, il peut éventuellement faire ses fractionnés  (très contraignants), par exemple 8 fois 2mn de pleine puissance avec 30" de mi puissance entre chaque et 15' de repos actif, sur un trajet qui, en vélo n'aurait pas du tout permis cela...

Les diabétiques.
pour les raisons invoquées dans la description de l'état d'endurance, un effort d'endurance stable, une fois en place ne déséquilibre pas la glycémie. c'est les changements de rythme et les départs/arrêts qui posent des problèmes de régulation. Cela est souvent constaté par des cyclistes qui montent des cols sans pourtant forcer, mais qui savent que si il font une pause, ils ne repartiraient pas. Ou alors, il faut que la pause soit très longue et qu'ils se nourissent.
Les diabétiques trouveront dans la vélomobile la possibilité de cumuler une activité physique "en régime stable" et de rétablir leur capacité à se charger de sucre à partir des réserves (ce qui résoud en passant les excès de poids souvent très important dans le cas des diabétiques)... car un organisme entraîné ne manque jamais de sucre; il les trouve dans les graisses. Le temps de réaction et l'efficacité de la lipolyse augmentant, il y a moins besoin de réguler sa glycémie par des sucres rapides, et il y a aussi moins de chute hypoglycémique. les effets donc du diabète diminuent.

Une fatigue différente.
Il faut aussi savoir que des gens non diabétiques ont aussi ce problème de régulation de glycémie, et que si ils s'adonnent aux sucres rapides pour réguler "à la va comme j'te pousse", l'organisme fini par ne plus chercher à le faire lui même! il devient alors dépendant "des fringales" et est limité à 20 ou 40' d'effort par la sensation d'hypoglycémie qui est l'expression  (jugée normale) de la fatigue du sédentaire. Pour une même intensité relative d'effort, celui qui régule sa glycémie par ses réserves peut faire 2 à 3H par jour, et même, certains jours, 8h, ou 12h, parfois (d'un coup).
Non sportifs, ce que vous croyez la fatigue est de l'hypoglycémie: Cette fatigue est "un coup de barre", une défaillance telle que même poursuivre en effort très modéré est impossible. Un coup de barre chocolatée à 70% de sucre et ça repart, mais pas pour longtemps. Ce genre de sportif balise les chemins de "papiers bonbon". Chez l'entraîné, cette fatigue n'existe plus: il a exactement la quantité de sucre qu'il faut, il peut même faire une randonnée en montagne après 4 jours de jeun. La fatigue survient  pour d'autres raison, et d'une façon plus progressive et plus douce qui est une certaine lassitude mais pas la défaillance (possible de continuer en gérant l'effort, en le baissant par exemple à 60% d'effort au lieu de 75, afin de tourner seulement sur "la lipolyse")
 

la vélomobile est donc plus qu'une voiture de sport... c'est une voiture de santé.

Soyons réalistes! qui concrêtement qui pourra faire de la vélomobile?

hein, dites...
Les inconvénients majeurs par rapports aux vélos apparaissent immédiatement..
- on ne peut guère prendre l'ascenseur avec
- c'est trop encombrant dans le couloir de votre local de travail (déjà qu'un vélo "ça fait tache" là dedans)
- c'est pas très pratique à monter dans les trains avec fourgon, quoicque avec un petit effort du coté de la compagnie des chemins de faire ça pourrait se faire, mais marginalement sans réelle volonté politique
- on aurait du mal à rouler sur les trottoirs, à se faufiler entre les chicanes, dans les rues piétonnes encombrées.
- bien que le phénomène soit moindre qu'avec les voitures géantes, une société totalement vélomobilisée en ville connaîtrait les affres des embouteillages et de l'encombrement...
Non: la voiture, même "vélo" ce n'est pas pour la ville.
car "la vélo" est bel et bien une voiture, miniature certes, mais avec un empatement et un volume défini: elle ne remplace donc pas le vélo, mais, la voiture qui est alors, utilisée dans nonante pour cent des cas à tort. Elle garde forcément quelques inconvénients de la voiture, moins ceux qui sont de taille: nuisance, pollution, frais.

Maintenant voyons les avantages: partout, et c'est la tendance que ça soit de plus en plus ainsi, ou l'habitat est de type périurbain (mi- ville mi campagne), ce type d'habitat semble celui qui sera adopté de plus en plus dans le futur (en espérant qu'il yen a un!). C'est là où l'on s'installe pour échapper à la banlieue, qui est en fait la majorité des villes (le centre est un petit noyau, tout petit), c'est "la campagne" mais pas vraiment celle qu'on s'imagine (celle idylique, conforme à l'archétype, qu'on ne voit plus qu'en image sur les boites de produits alimentaires): la campagne est pour l'imense majorité des habitants, devenue urbaine donc, le mot existe "périurbaine". Actuellement, bien qu'il y ait encore quelques fois des vaches (traitées anti-mouches), des champs, des arbres, sur le réseau routier, les voitures y règnent en maitre et les gens couchent à la campagne mais travaillent comme en ville: Dans ces zones les voitures fonctionnent encore très bien (pas encore d'embouteillages, possibilité de se garer, réseau routier qui leur est presque totalement abandonné... etc...), mais sont déjà nombreuses, et il y a LE problème: elles polluent, et sont largement surdimensionnées:
En réponse à cela est la version anti croissance de la voiture... la vélo.
Une voiture, effectivement, mais qui est le minimum (vitesse moyenne sur le plat proche de celle des humains les plus rapides en course à pieds sur un sprint), et met à contribution, au moins facultativement l'énergie humaine

récitons maintenant la litanie de la campagne bagnolisée... (prise de CHOU)
déjà dans ces campagnes, les voitures "ordinaires" empêchent le piéton de vivre à cause des nuisances, gênent les cyclistes (ils doivent faire des détours de plus en plus conséquants pour faire un trajet bénéfique). On le dit maintenant de partout (sauf dans les publications de jounalistes auquel on donne des voitures pour les faire taire), elles rejettent des polluants à tel point que des campagnes peuvent être autant polluée que les villes et que les paysages grondent de tout coté du bruit des voitures... etc.
Les voitures propres?, électriques ou aux biocarburants: un leurre. Même si elles ne polluaient pas chimiquement et ne demandaient pas indirectement des choses aussi "sales" que le recours au nucléaire, ou exigeaient pour leur nourriture 10 fois plus de surface cultivable qu'un humain,  il resterait encore le bruit des pneus, la pression "sociale", l'encombrement, qui dont une grosse partie des nuisances, qui sont d'ailleurs, actuellement les nuisances majeures ressenties (peu de gens à la campagne sont réellements sensible à la pollution, mais subissent déjà nettement l'effet de rejet du réseau routier du "sans voiture"). Trop  nombreuse, trop rapides, trop grosses, et c'est "l'étouffement automobile"... Dans nombre de ces campagnes, aller "nez au vent" autour de chez soi, à moins de violer les propriétés (passer dans les cultures, les champs...) devient souvent une confrontation mentalement nuisible avec la circulation routière. alors: dans certaines "campagnes" les gens s'y calfeutrent chez eux, avec des fenètres isolés contre le bruit et la climatisation pour ne pas étouffer, et ne sortent plus qu'en voiture.

C'est ici que on devrait se vélomobiliser d'urgence. la vélomobile roule à des vitesses humaines, génére qu'un léger bruit, tient moins de place... Même une file de 50 vélomobiles sur une route de campagne n'aurait guère de nuisance: les habitants pourraient écouter les oiseaux, aller marcher sur les routes (sans subir 100 à 120dB de bruit à chaque passage) et  ils sentiraient autre chose que les effluves de la circulation... etc. La nuisance modérée d'encombrement  serait à la mesure du service rendu: vivre à la campagne, en jouir,  mais quand même pouvoir se déplacer par soi même sur des distances déjà un peu grande pour le vélo classique.

il faudrait garder à l'esprit que pour vivre heureux, et au nombre d'humains actuels sur la planète, le seul habitat possible est du type rural (avec petites exploitations), avec des  "ville jardin" et centre villes "éco quartiers", avec préservation de paysages naturels non habités.... La vie doit être vivable: nous ne sommes pas faits pour nous entasser dans des lieux déconnectés de la nature: c'est une erreur.


Ou expirémenter la vélo?
Dans les zones rurales qui ne sont pas encore trop rurbaines!!! C'est à dire les zones encore exemptes de l'étouffement automobile (zone périurbaines à tendance rurale isolée: autrement dit, la campagne ou les gens ne sont pas paysans, mais pas encore entassés).
Il serait stupide de souffrir inutilement en tentant la vélomobiles dans des zones qui ne sont plus que des échangeurs autoroutiers au milieu d'agriculture intensive (exemple: plaine de l'est lyonnais). c'est irréaliste, l'idée serait techniquement bonne, mais personne de réaliste, tenant à sa santé mentale risquerait à s'y mettre aussi. On resterait alors un réseau de passionés à se monter la tête entre nous..
c'est là ou c'est agréable de faire du vélo quand il fait beau et qu'on a la forme, qu'on trouvera intéressante la vélomobile même, et surtout quand il ne fais pas beau et qu'on n'est pas entraîné
voici les communes où l'on devrait présenter ce concept, y faire les démontrations par l'usage. Ces communes font encore une majorité de la surface de la France... (et d'autres pays). c'est dans ces zones là, qui ne sont pas encore dégradés au point de ne plus pouvoir circuler autrement qu'en voiture, qu'il faut "implanter" la vélomobile.

Si l'expérience réussisait, on accumulerait alors des bons souvenirs de vélomobilistes et de cohabitation avec des vélomobiles, on pourrait alors faire de la vélomobile agréablement et succiter l'envie des "voisins".... et ensuite, seulement, quand la vélomobile ferait ses preuves, crédibles, dans un cadre adapté, on serait plus convaincant du coté "des politiques"... et avouons le, une "petite" crise sanitaire (déjà en cours mais encore sensurée et mal analysée) et aussi du pétrole, liée à la voiture, pourra "déboucher" des nouvelles zones d'implantation, plus urbaines alors, de la vélomobile.

dans une société idéale, la vélomobile remplacerait la voiture, les autoroutes offriraient des services de transports massifs de personnes dans des grands cars circonscrits au domaine autoroutier, avec des vélomobiles de location pour éviter le transport de vélomobiles, il y aurait beaucoup de "tramway" de campagne qui permettraient aux vélomobilistes de contenter de se désenclaver vers les gares... et un kilomètre parcouru couterait au pire, 20 watts.heure par personne.
(150 à 300 avec la voiture actuelle)
Enfin il y aurait un tas de petit "boulôts" et des solutions plus "douces" pour remplacer ce qui nécéssite une camionette ou un "espace" pour assumer un seul bébé que l'on doit actuellement charrier partout avec une quasi crèche roulante climatisée...
espérons que cela arrive sans guerres préalables, du seul fait du coup, ou du coût, de l'énergie des transports!