afficher le sommaire sous forme d'un cadre sur la gauche (frame)
 sommaire.html

VÉLOMOBILE

Les vélomobiles sont en fait des tricycles possédant l'avantage de la stabilité de 3 roues (meilleure sécurité en cas de route glissante, et possibilité de se traîner en côte sans avoir à maintenir l'équilibre, donc en montant en son rythme), mais ces tricycles nus, ne possèdent pas un bon aérodynamisme sans carénage. Pourtant le tricycle a de nombreux adeptes: si on n'est pas pressé, il offre le confort de transporter des affaires sans soucis d'équilibre ni de vitesse: on peut en effet monter un grand col alpin à 3 km/h sans se fatiguer au lieu de 6 km/h en vélo de randonnée en luttant pour maintenir son équilibre, ou 12 en vélo de course en regrettant de ne pas avoir sa tente et ses casseroles pour rester la nuit, ou le canoë pour faire un tour sur les lacs de glaciers...


de ce fait on fera bien la distinction entre les tricycles, intéressant pour faire des randonnées avec de lourdes charges mais à une vitesse intermédiaire entre le piéton et le vélo, sans se fatiguer, et les vélomobiles qui roulent sur le plat a des vitesses supérieures aux vélos, en raison de l'aérodynamisme de leur carénage.
le carénage apporte en plus une protection contre les intempéries.

le quest est une des meilleures vélomobiles puisque il atteint facilement 50 km/h et que dépasser 55 km/h de moyenne est courant sur un test de une heure. il reste toutefois lourd, 36 Kg, ce qui fait que en dehors des parcours plats, la vitesse de montée en côte ne dépend alors plus que du rapport puissance/poids, qui fixe la limite absolu à la vitesse telle que le gain d'altitude en m/h égal 3600 puissance/(masse du vélo plus pédaleur X 9.81)
ainsi, avec 150 watts (puissance d'endurance normale) 75 Kg plus 36 Kg plus 20 Kg de bagages = 131 Kg = 420 m/h en côte maximal, disons 350 à 400 en pratique.
ainsi, une côte présentant un dénivelé de 200 mètre égale 1 demi heure, soit 6 km/h environ si elle se répartie sur 3 kilomètre de route.

en revanche, un faux plat descendant emballe le truc monté sur roue à une vitesse limite dépassant 120 km/h (contre 45 pour un vélo sur descente à 5%)... de l'énergie forcément perdue car se libérer du cycle des existences implique de se préparer à la mort, redemande toujours une relecture plus poussée du bardo- thödol et une vie suffisamment longue pour accomplir la pratique de la vue pénétrante...
On perdra donc cette énergie, très stupidement, en chaleur dans des freins qui s'usent... très vite car en raison de l'aérodynamisme, ils encaissent tout le freinage, alors qu'en vélo classique, passé 40 km/h, la plus grande part de freinage est assumé par l'air, par l'effet parachute, que l'on peut augmenter avec des survêtements à la mode (ceux qui nettoient la chaîne) et une doudoune...

le profil d'une vélomobile est en goutte d'eau: un nez rond, qui apporte d'ailleurs une sécurité en cas de choc pour les bipèdes qui se jettent sur la chaussée, et une pointe effilée, chargée de remettre à leur place les filets d'air qu'on a dérangé en passant.


 
 
 
 
 

On peut d'ailleurs faire autre chose que pédaler, il existe au moins un exemple de ramomobile, à 4 avec barreur...
(on devrait fournir aussi un pédalier au bareur, comme on offre une pagaïe aux bareurs de bateaux)


 
 
 

Enfin, il existe aussi des voitures à pédales qui peuvent permettre véritablement les mêmes services qu'une voiture dans un village construit sur du plat, avec des vitesse évidement faibles, mais correcte pour faire la distance que font en général une voiture pétrolique sur 8: 500m, ou sur 2 (3 kilomètre)