VÉLOMOBILE ÉLECTRIQUE HYBRIDE
Historique. Jean Thevenet et Daniel Couque.
#200608
du coté de Jean Thevenet. Sportif
J'ai été adepte du vélo en tant que moyen
de transport personnel depuis l'enfance.
L'activité physique fait partie de l'hygiène de vie,
des problèmes mentaux ont imposé une pratique particulièrement
régulière du sport, en tant que recherche d'équilibre,
et un besoin "d'optimiser" l'entraînement...
Durant les années 1980 à 2000 le vélo a été
le moyen de transport principal, et le rêve était de pouvoir
rouler sur des pistes isolées de la route. Vers 1995 un mystère:
pourquoi donc les cyclistes "sportifs" refusent le pistes cyclables et
revendiquent le "droit à la route" et préfère les
bandes cyclables? Mystère. L'adjoint du maire Lyon 1er a lui aussi
été confronté à ce mystère: des délégation
de cyclistes qui demandent les bandes (au bord des routes dans le bruit
et la pollution) plutôt que les voies vertes...
Mystère...
La découverte de la compétition s'est faite dans un autre
sport qui est de type "force endurance", l'aviron. Le vélo, la marche,
le kayak n'ont été jusqu'alors que des "moyens de transports".
Les clubs disposant de machines étalonées (ergomètres)
m'ont donné le goût de la mesure physique: suivent alors une
mise en place dans l'esprit d'un réseau de relation entre l'aviron,
le kayak, la marche à pieds, la musculation et le vélo: relation
puissance moyenne et performance, relation performance moyenne, fatigue.
relation énergie mise en jeu, progrès dans l'entraînement..
Une question: quelle est la relation entre le rapport puissance/poids
et le kilométrage moyen annuel?
surprise: aucune relation.
il s'avère que c'est la qualité de l'entrainement qui
compte: respecter l'endurance de base, rouler régulier, et avoir
en plus bougé au moment de la puberté sont essentiels.
Ceux qui sont "mauvais" ont de plus tendance à se faire piéger:
tenter de forcer: ils "fusillent" alors leur progrès. Plus on est
faible est moins il est facile de réussir un entraînement:
tentation de tenter d'aller à une vitesse fixée en côte
(ne serait ce que pour éviter de marcher à coté du
vélo), efforts trop violents pour "ne pas être à la
traîne" par rapport aux compagnons de sortie... Cette mauvaise qualité
d'entraînement leur empêche des progrès alors qu'ils
devraient au contraire plus progresser que les autres pour se mettre au
même niveau! avec le temps ils deviennent définitivement "mauvais"
et leur relative faiblesse n'est pas très bonne pour la motivation,
et aussi pour la santé!
J'ai découvert en tentant de se mettre au "niveau" pour la compétition en aviron les "lois" de l'entraînement pour obtenir une forte puissance aérobie, reculer la limite d'essouflement, et cumuler des entraînements intenses. Les rameurs ont une énorme endurance pour une pratique particulièrement courte (souvent moins de 7h par semaine), ce grand rendement performance sur temps de pratique est du à une procédure d'entraînement bien rodé.
En fait, on peut atteindre un très bon niveau (permettant de
monter en final de courses de niveau régionales) en faisant 1h d'endurance
par jour plus 2 séances de musculation et des séances spécifiques
qui sont plutôt rares (les fractionnés et les travails de
sprint n'occupent que 2% du temps)!
1h par jour, c'est le temps passé à vélo pour
faire un trajet banal!
mais il y a un hic
Cela est possible grace à la régularité: l'effort
doit être calibré.
Si l'on veut reproduire la logique d'entraînement si efficace
de l'aviron, pour le vélo: par exemple faire 2 fois 40 minutes par
jour à 70% ou 2 fois 20minutes à 80% sans changer d'intensité
et surtout sans faire de pause, c'est presque impossible en vélo
à moins de le faire
- sur une pente régulière (mais alors il faut presque
autant de tant pour revenir en bas, et il faut la montagne adéquate),
- sur un vélodromme (ce qui est pas très proche d'un
trajet utilitaire quotidien)
- sur une nationale, ou les routes de plaines, qui rarement sont des
petites routes
L'impossibilité de concilier entraînement de qualité
et vélo utilitaire zone habitée, vallonée ou en ville
devient évidente. cela explique pourquoi les cyclistes amateurs
sont si "mauvais" et aussi un autre mystère: pourquoi ils refusent
de rouler sur les voies vertes ou pistes cyclables qui pourtant évitent
souvent une grande route...
le mystère des pistes cyclables... c'était cela.
Depuis la découverte de l'aviron, pour transformer les trajets
utilitaires en séances d'entraînement compatibles (respecter
une fréquence cardiaque), pour la piste cyclables de Bourdeau à
Chambéry par exemple, j'en suis réduit à freiner en
même temps que je pédale, cela pour éviter de rouler
à 40km/h ou pour ne pas laisser tomber la fréquence cardiaque
en respectant une vitesse compatible avec la piste.
j'aimerais bien aussi que l'on puisse, simplement en se déplaçant, éviter les "corvées" que nécéssitent un entraînement conçu pour faire des progrès: faire de l'ergomètre, du suivi cardio, bouffer de la nationale, si on n'a pas la chance de pouvoir ramer sans pause 2 fois 40mn à 75% de la VO2max et à 18-20 de cadence....
Par ailleurs, le vélo couché, le tricycle augmente le
phénomène d'irrégularité d'effort imposé
par le trajet: ils s'emballent sur les faux plats descendants , dépassent
sur le plat les vélos, mais n'obtiennent pas de bonne moyennes horaires:
ils perdent du temps en côte. De plus, comme la résistance
de l'air est moindre, les irrégularité de la route nuisent
encore plus à la régularité l'effort. J'ai constater
en essayant le vélo couché que en raison de "l'effet train"
de ces vélos, c'était encore plus dur de cibler une zone
d'effort.
Le vélo couché étant au vélo ce que le
vélo est au footing, le parcours influe encore plus sur l'entraînement...
un parcours pas régulier rend encore plus irrégulier
un effort de vélo couché qu'un effort de vélo: exemple:
le moindre faux plat descendant et vous allez à plus de 60km/h contre
45 en vélo..., par contre en côte, ça se traîne
plus, surout en tricycle, pour des raisons de puissances sur poids, et
aussi par contraste avec la vitesse sur plat.
d'où l'idée de motoriser un tricycle pour éviter
la perte de temps en côte, et de pouvoir récupérer
l'énergie d'un pédalage d'intensité voulue même
si le réseau routier ne le permet pas, en récupérant
de l'énergie de freinage. La moyenne horaire est améliorée
si on obtient une vitesse de montée au moins égale à
celle du vélo droit de course léger; car ne pas traîner
en côte est plus rentable que de faire des pointes de vitesses sur
un faible pourcentage de temps. en plus, on peut se permettre si on pédale
à l'arrêt, de nombreux arrêts aux feux rouge sans pour
autant transformer sa sortie en TOUT sauf une sortie d'endurance... En
effet, si en vélo on peutencore réguler l'effort en trichant
sur le freinage pour adapter la vitesse, il est très difficile de
pédaler à l'arrêt... Pour ne pas laisser tomber la
fréquence cardiaque à un feu rouge, il faudrait, en vélo,
faire une roue arrière, rester dessus, et faire des sauts, comme
au cirque...
Or, on peut avoir très envie de devenir fort en vélo,
ne serait ce que pour le plaisir d'en faire, et entre un entraînement
bien calibré, et un entraînement aléatoire, la différence
de résultat (en watts possibles sans essoufflement) est du simple
au double! L'enjeu en vaut donc la peine. Que les délégations
de cyclosportifs mendient le "droit à la route nationale" paraît
maintenant clair: rouler en route nationale plutôt que sur machine
ergométrique c'est mieux.
(maintenant hélas il y'a le problème de la pollution
routière qui s'est aggravé)
Il apparaît alors divers besoins constaté des l'an 2001
avec la pratique du sport de compétition/
- récupérer l'énergie perdue en freinage
- éviter les pointes de vitesse: elle gaspillent beaucoup d'énergie
(en résistance de l'air) pour un faible gain de vitesse moyenne:
récupérer alors l'énergie.
- ne pas couper son effort lors des arrêts
- ne pas perdre de temps à faire la limace en côte. y
utiliser l'énergie récupérer au freinage et à
la descente ou en évitant une pointe de vitesse. Aller 10% moins
vite sur le plat par exemple peut permettre d'aller ensuite une même
durée 30% plus vite en côte, donc gain de vitesse globale
de 20%.
L'effort constant a aussi un avantage: on se dépoile une fois
pour toute, et tant que la sortie n'est pas finie, il n'y a pas à
se rhabiller et se déhabiller sans cesse, en prenant une sucession
de coups de froid et chaud.
vous pouvez prendre connaissance de la syntèse du savoir ainsi
acquis dans
http://avironplaisirpassion.free.fr/technique/l-entrainement_dossier_expres/charge-cadre_entrainement.html
L'idée de suivre un entraînement de ce type tout en roulant
est possible si
- on régule l'effort
- on mesure l'effort afin de le calibrer
- on peut éviter les pauses liés aux arrêts
- on ne souffre pas trop des intempéries
- on n'a pas de problèmes de variations thermique dues à
des variations d'effort (descente après une côte par exemple
ou côte faite en se déshabillant trop tard).
Si on veut faire tout cela en se déplaçant, il n'y a
qu'une solution: réguler l'effort que l'on fournirait dans une vélomobile
à pédale...
Est venu alors la recherche des ordres de grandeur en tout domaine détaillé
dans le site de la conception
http://pourlaterre.free.fr/velomobile_projet/sommaire.html
Daniel Couque:
insuffisant cardiaque devenu dans sa catégorie age-poids handicap
un athlète "de haut niveau" tombe par hasard sur http://pourlaterre.free.fr/velomobile_projet/sommaire.html
:depuis des années il ne pouvait plus se traîner
et ne récupérais pas de puissance suffisante en pratiquant
le tricycle ordinaire classique, il ne savait pas vraiment comment gérer
son effort. Il a vu comme salutaire cette idée de réguler
l'effort et de limiter la puissance pour faire des progrès lents,
mais surs. Sur cette idée, il a lui carrément passé
"au concret". Après avoir pris conscience de sa méprise,
fait comme tous les sportifs ou presque "trop fort" pour finir par abandonner
sans avoir fait vraiments de progrès, il tente de respecter "le
pédalage à puissance constante" au bon pourcentage.
Il a d'abord pédalé chez lui 30mn/jour
sur un alternateur chargé avec des lampes de plus en plus puissantes,
une façon grossière d'estimer la puissance mais au moins
elle était régulière. Au début il ne fournissait
ainsi que 20 watts... mais la régulation d'effort a permis, en respectant
scrupuleusement les 60% de la puissance du test d'effort à faire
jusqu'à 150 watts environ, toujours en respectant 115 pulses. Rien
à voir avec les maigres progrès et la souffrance que lui
faisaient ses entraînements à 80% ou plus qui avaient aboutit
à l'échec: poids de 100Kg et plus (car in ne consommait pas
les graisses à cette intensité), puissance aérobie
tout juste suffisante pour marcher sur le plat (car il ne travaillait pas
dans une zone adaptée).
après le "miracle" suivi par des cardiologues
et des cliniciens émerveillés il améliore "sa fitness-car",
et fait plusieures prototypes de voitures "électromusculaires" depuis
l'année 2005, et durant tout ce temps il a pu faire 1h
par jour d'effort réellement en endurance, et en roulant.
La forme physique qu'il a obtenu est miraculeuse,
à en rendre septique son cardiologue. Une forme physique qu'il ne
pouvait pas acquérir avec un vélo ordinaire... Peut être
sur un vélo d'appartement, certes, mais le faire en se déplaçant
c'est mieux!
Bilan, 9 mois après
Avant, poids 98Kg, maintenant 78
Test d'effort avec paliers de 2mn30 incrément
10 watts: avant: abandon à 150 watts, maintenant à 250 watts.
Endurance moins de 90 watts avant (suffit à
peine pour marcher sans souffler à 100Kg), maintenant, 150 à
160 watts. (mi janvier 2006, il est à 150 watts/76Kg= 2w/kg pour
115 pulses= 75% (FCmaximale 153)
Rapport puissance/poids: il a doublé!
il atteint 2 watts/kg contre 0.9 watts/kg, en endurance. C'est le rapport
puissance/poids d'un sportif moyen qui n'a pas de problème cardiaque:
Daniel pourra de nouveau gouter au plaisir de faire 40km dans l'heure ou
plus dans des tricycles de compétition légers...
lacunes à combler: seuil aérobie
anaérobie bas en pourcentage: normal, il avait trop régulé
l'effort, mais il a la base qui lui donne de plus grands potentiels de
progrès, comme un athlète au sortir de l'hiver qui n'a travaillé
que sa base pour y batir la suite de la saison, il doit maintenant ajouter
un peu de paliers à 75% pour la monter, cela rejoint la logique
du rameur de haut niveau qui passe l'hiver à 75% de puissance sans
faire le moindre effort violent, et puis qui commence, en février,
à faire des paliers de 20 minutes à 80 ou 85%...
Rendement: alternateur: 70%, moteur 60%, au pire
(alternateur puis moteur= 42%) mais chaque fois qu'il ya du plat possibilité
de prise directe (90%), le rendement global est de l'ordre de 50 à
60%, mais compte tenu d'un gain de puissance en endurance est de l'ordre
de 200%, cela donne... 100% de rendement au final par rapport à
la pratique du tricycle seul, avec l'avantage de la santé en plus.
Et le prototype est encore largement améliorable.
enfin, si on examine la population des insuffisants
cardiaques sytoliques 30%, avec 150 watts en endurance de base, Daniel
est sans doute un sportif de niveau international, surtout chez les 55
ans! 150 watts est en effet la puissance moyenne du cycliste "en bonne
santé" pratiquant tous les jours et tenant une moyenne de 33km/h
sur le plat!
Année 2006
Aout: première rencontre réelle (visu) entre Daniel Couque
et Jean Thevenet. Daniel est en pré retraite et disposera de plus
de temps pour concevoir des améliorations de la fitness car. Il
est question que Jean acquiert un prototype ou en essaie un pour l'expirémenter
en pays valloné. Il semble que Georges Zanotto, un radio amateur
de "haut niveau" (F5DFN) participerait à des détails électronique:
au moins le phare à diodes, peut être des éléments
de conversion d'énergie électrique, et bien sur l'installation
à bord... de la VHF, de la BLU, et autre... tant qu'à faire
puisqu'il ya du jus à bord. George semble manifester de l'intérêt,
mais reste à trouver le temps entre les pannes de relais de radiodiffusion
publique. Si Jean thevenet roule en vélomobile, il activera alors
l'indicatif F5RHS...
Aout 2006 est une date importante. Jean Thevenet dispersait son énergie
à rédiger divers articles écologiques sur le web et
ce sur tous les sujets. Après une "purge" de sites internets trop
subversifs, il a été décidé de laisser tomber
les sujets généraux à propos d'écologie maintenant
largement débattus par la presse pour s'engouffrer dans la lacune
constatée: on parle peu, et surtout il n'y a que des informations
vagues du coté de la propulsion musculaire et surtout, des moyens
de la rendre viable... La littérature internet semble en être
resté à "il faut faire des trottoirs, faire des véloroutes,
être en forme", sans plus de détails que ce que nous savons
déjà tous. Désormais, au lieu d'entretenir des sites
internet devenus trop lourds et succitant de la gêne dans un voisinage
peu enclin à admettre certaines idées, Jean se consacre
sur le web à ce seul sujet de la propulsion musculaire en y apportant
des chiffres, des estimations, du bla bla pas encore découvert...
La démarche est plus positive.